james alexander young
NOM ▽ young PRÉNOMS ▽ james alexander SURNOM(S) ▽ alex pour mes amis, mais ma mère m'appelle james ÂGE ▽ dix-neuf piges DATE DE NAISSANCE ▽ 13 septembre 1996, cadeau de mariage de mes parents LIEU DE NAISSANCE ▽ new-york ORIGINES ▽ papa est américain, maman vient du canada NATIONALITÉ ▽ je suis américain ORIENTATION SEXUELLE ▽ hétérosexuel, à ce que je sache STATUT SOCIAL ▽ je suis pas pauvre, je suis plutôt aisé, mais pas riche non plus, disons entre les deux STATUT CIVIL ▽ célibataire, pour faire changement MÉTIER ET/OU ÉTUDES ▽ j'étudie en conception de jeux vidéos, sinon je travaille dans une station-service |
Résumé de ton personnage Un jour, quand j'étais au lycée, M. Bernard, notre prof de français, nous a demandé, à tous et à chacun, de faire un exposé que nous présenterions devant toute la classe. Jusque là, il n'y avait rien de très inquiétant. M. Bernard était un prof plutôt sympa, il ne nous donnait pas des tonnes de devoirs, ni de cours magistraux où nous n'avions qu'une seule idée en tête : sauter par la fenêtre du deuxième. Enfin, comme je le disais, jusque là ce n'était pas trop mal. Puis, il annonça le sujet de l'exposé : nous. Nous devions, chacun pour soi, écrire un exposé sur notre vie puis le présenter à l'avant de la classe. Ça pouvait aller pour certaines personnes ; elle étaient populaires et passaient leur vie à faire ce qu'ils voulaient. Puis il y avait moi ; James Alexander Young, éternel loser. Je ne faisais pas grand chose de ma vie, si ce n'était que de jouer à des jeux vidéos. Mes parents m'avaient instauré un couvre-feu à 21h et je n'avais jamais l'occasion de le transgresser puisque je n'avais pas vraiment d'amis. Bien sûr, il y avait Sub, le mec un peu bizarre avec qui je jouais à la console, mais, mis à part lui et mes parents, je n'avais personne. Qui se serait intéressé, juste un peu, à la vide ordinaire de Alex, dit le loser ? Certainement pas les filles populaires de l'école, ça je le garantis. La dernière fois que l'une d'elles était venue me parler, elle m'avait dit en riant que ma braguette était ouverte. Après cet incident, j'ai passé une semaine à les éviter et à longer les murs. Bref ! Le soir-même, je m'étais mis au travail, me creusant les méninges pour savoir de quoi je pourrais bien parler dans ce fichu exposé.
Le jour de ce dernier était bien vite arrivé. Nous étions tous assis en classe, attendant que M. Bernard pige dans son pot rempli d'étiquettes pour savoir lequel d'entre nous ferait son exposé en premier. Le premier à se rendre à l'avant de la classe fut Lenny, un mec de l'équipe de football. Il expliqua qu'il s'entraînait avec son père à tous les weekends, que sa mère était avocate et qu'il avait une chienne nommé Suzie. Nous entendîmes quelqu'un rire lorsque Suzie Matthews, une fille de notre classe, fit un claquement de langue à l'entente de ce fait. Puis, après que M. Bernard lui ait posé toutes sortes de questions, il revint s'asseoir. Il en fut de même pour trois autres personnes avant que M. Bernard ne prononce mon nom. En entendant ce dernier, je déglutis. Les exposés me rendaient nerveux et celui-ci ne faisait clairement pas exception à la règle. Les jambes tremblantes, je me levai, une feuille aide-mémoire entre les mains. Je commençai à avancer de ma place au fond de la classe jusqu'à l'avant lorsque M. Bernard me dit que nous n'avions pas droit à nos notes. Je me retournai, le cœur battant la chamade, pour aller porter ma feuille, et me buttai le pied sur le bureau de Lenny, renversant son cartable par terre. « Bordel », marmonnais-je. Je posai ma feuille sur mon bureau, puis me penchai pour ramasser les feuilles éparpillées de Lenny, sous l'hilarité générale. « Monsieur Young, pourriez-vous vous presser un peu, je vous prie ? », me demanda le prof, ce qui empira déjà ma nervosité. Je me relevai, inspirai un bon coup puis me rendit à l'avant de la classe. J'avais les mains moites, je les essuyai sur mes jeans. Je me postai devant les élèves, essayant de trouver un point fixe à observer pendant mon exposé. « Donc, euhm.. », je déglutis une nouvelle fois. « Je suis Alexander Young. Ma mère, Lucy, est journaliste et mon père, Mark, est mécano. Nous sommes emménagés ici lorsque j'avais trois ans et.. Voilà où je suis aujourd'hui. ». Je pouvais sentir la sueur dégouliner sur mon front, je l'essuyai discrètement avec ma chemise. « J'aime les jeux vidéos et je compte aller en appart très bientôt.. Je sais plus trop quoi dire de plus. » M. Bernard hocha la tête. « Comment te décrirais-tu, Alexander ? » me demanda-t-il. Je suis un loser, avais-je envie de répondre. « Euhm.. Je suis plutôt débrouillard, sinon je suis habile avec mes mains » je réalisai ce que je venais de dire lorsque j'entendis des éclats de rires dans la pièce. Ce que les gens pouvaient rire de trucs stupides ! « Dommage pour lui, il ne pourra jamais montrer ses talents à personne », s'exclama Lenny tandis que le prof essayait de faire rentrer les choses dans l'ordre. Et, malheureusement pour moi, Lenny avait plutôt raison. Qui voudrait d'un loser comme moi, toujours puceau d'ailleurs? Personne de censé.
Quoi qu'il en soit, tout ça, c'est du passé ! Maintenant que j'ai emménagé en appartement, je suis bien mieux. Je peux étudier, jouer aux jeux vidéos et travailler le soir. Il me reste même du temps pour voir Sub, mon ami bizarre, les weekends et mes parents une fois de temps en temps.
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